Assassin’s Creed Shadows : un voyage au Japon féodal qui marque les esprits

Aujourd’hui, on plonge dans l’univers d’Assassin’s Creed Shadows, le dernier opus d’Ubisoft sorti le 20 mars 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series X/S. J’avais hâte de découvrir ce titre tant attendu, qui nous emmène enfin dans le Japon féodal. Alors, ce nouvel Assassin’s Creed est-il à la hauteur des attentes ? Voici mon avis, sans spoilers, mais avec plein de détails pour vous aider à vous faire une idée !


Un cadre historique sublime et immersif

Dès les premières minutes, Assassin’s Creed Shadows m’a scotchée avec son ambiance. Le Japon du XVIe siècle, en pleine période Azuchi-Momoyama, est un terrain de jeu rêvé pour les fans d’histoire et de culture nippone. Entre les cerisiers en fleurs, les châteaux imposants et les villages animés, Ubisoft Québec a mis le paquet sur la direction artistique. Les changements de saisons, une nouveauté bienvenue, dynamisent l’exploration : l’hiver ralentit vos déplacements dans la neige, tandis que le printemps dévoile des paysages verdoyants à couper le souffle. C’est beau, c’est vivant, et ça donne envie de flâner juste pour profiter du décor.

Assassin’s Creed Shadows

Naoe et Yasuke : un duo complémentaire

Le jeu introduit deux protagonistes jouables : Naoe, une shinobi agile et furtive, et Yasuke, un samouraï africain inspiré d’une figure historique réelle. Ce duo est une des grandes forces de Shadows. Naoe ravira les amateurs d’infiltration avec son grappin et ses assassinats précis, tandis que Yasuke impose sa puissance brute au combat. J’ai adoré alterner entre leurs styles de jeu, qui offrent une vraie rejouabilité : une mission peut être abordée en mode ninja discret ou en guerrier déchaîné. En fonction de nos envies du moment, il est possible de profiter de deux styles de jeu complétement différent. Cependant, la narration souffre parfois d’un manque de profondeur pour lier leurs histoires. On sent qu’Ubisoft a voulu plaire à tout le monde, est-ce que c’était la bonne chose à faire ?

Assassin’s Creed Shadows

Gameplay : entre tradition et nouveautés

Côté gameplay, Assassin’s Creed Shadows reste dans la lignée des RPG en monde ouvert initié avec Origins. Les quêtes principales et secondaires sont nombreuses, mais certaines activités annexes sentent le remplissage typique d’Ubisoft (coucou les camps ennemis à vider !). Cela dit, les nouveautés comme ramper au sol ou utiliser les ombres pour se cacher apportent un vent frais à l’infiltration. Les combats, eux, gagnent en intensité avec des finishs sanglants qui ne laissent personne indifférent. Petit bémol : le parkour reste perfectible, avec des accroches parfois capricieuses.


Une technique impressionnante, mais pas exempte de défauts

Sur PS5, le jeu est magnifique en mode Qualité, avec des textures détaillées et une lumière sublime. Mais ne nous voilons pas la face : les bugs sont là. Entre PNJ qui popent au dernier moment et quelques glitches visuels, on sent que le polish n’est pas encore parfait. Ubisoft a promis des mises à jour, alors croisons les doigts pour que ça s’améliore vite ! (Une mise à jour est sortie hier mais je n’ai pas eu l’occasion de jouer suffisamment au jeu depuis pour savoir s’il y a eu de réels changements)

Assassins Creed Shadows foret

Mon verdict : un bon cru, mais pas une révolution

Pour moi, Assassin’s Creed Shadows est une réussite visuelle et une belle lettre d’amour au Japon féodal. Il ne réinvente pas la formule Assassin’s Creed, mais il peaufine ce que la série sait faire de mieux : un monde ouvert immersif et des mécaniques solides. Si vous adorez explorer, trancher des ennemis et vous perdre dans un univers historique, ce jeu est fait pour vous. En revanche, si vous espériez un grand changement, vous pourriez rester sur votre faim.

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